Asperge, optimiser la conduite de la plantation et la protéger
En 2018, la production d’asperges en Nouvelle Aquitaine représentait 36% de la production française, avec 7 420 tonnes, première région de production d’asperges en France. Au sein de la Nouvelle Aquitaine, ce sont les départements de la Gironde et des Landes qui produisent 76% de la production régionale (source : Agreste 2018).
Le pôle Asperge effectue l’ensemble de son programme expérimental sur les aspergeraies en production de ses producteurs adhérents situés à proximité de la station. Depuis 2016, un partenariat privilégié a été mis en place avec un producteur d’asperge d’Ychoux et le pôle Asperge s’est ainsi équipé d’une plateforme d’essai.
Le pôle Asperge effectue l’ensemble de son programme expérimental sur les aspergeraies en production de ses producteurs adhérents situés à proximité de la station. Depuis 2016, un partenariat privilégié a été mis en place avec un producteur d’asperge d’Ychoux et le pôle Asperge s’est ainsi équipé d’une plateforme d’essai.
Deux thématiques sont actuellement travaillées par Invenio à la demande des professionnels du pôle Asperge (s’étendant au-delà des frontières de la Nouvelle Aquitaine) :
- Une gestion raisonnée et optimisée des apports en eau permettant le maintien d’un système racinaire (seul organe pérenne de la plante) sain et d’assurer une adaptation aux changements climatiques.
Les expérimentateurs d’Invenio ont travaillé au développement d’indicateurs pour suivre les aspergeraies en végétation et en récolte et ainsi pouvoir discriminer les différentes pratiques de conduite : protocole de détermination de la teneur en sucre du réservoir racinaire, utilisation de sondes tensiométriques pour le suivi de l’état hydrique du sol, indicateur de densité de pousse, suivi du rendement brut et net tout au long de la récolte, …
Beaucoup de questionnements concernent l’irrigation en asperge : quels dispositifs adopter (goutte à goutte simple, double ou triple) ? A quelle fréquence réaliser les apports en eau (tous les jours, toutes les semaines, …) ? Quelle quantité apporter à la plante ? Depuis 2017, la plateforme asperge accueille une expérimentation multi-facteurs sur le thème de l’irrigation. Les deux facteurs actuellement étudiés sont le dispositif de goutte à goutte de surface et les fréquences d’irrigation.
- Une protection performante, raisonnée et potentiellement compatible avec une conduite en Agriculture Biologique contre les deux bio-agresseurs aériens majeurs de l’aspergeraie : la maladie des taches brunes et le criocère de l’asperge (Crioceris asparagi). En végétation, les dégâts que peuvent engendrer ces agresseurs vont occasionner une réduction de la mise en réserve par la plante, en limitant l’activité photosynthétique de l’aspergeraie, entraînant son jaunissement puis son dessèchement prématuré.
Trois volets sont travaillés pour chacun des bioagresseurs :
Sur la maladie des taches brunes : la validation d’un modèle de prédiction des risques de maladie, l’évaluation de l’efficacité de nouvelles spécialités; l’étude de programme de protection optimal
Et concernant le criocère de l’asperge : l’amélioration de nos connaissances sur le cycle du ravageur, l’évaluation de solutions de substitution aux néonicotinoïdes; l’étude de méthodes alternatives (plantes répulsives, filets anti-insectes, …).
D’autres thématiques ont été travaillées par le passé : matériel végétal, lutte contre les ravageurs du sol en récolte et gestion des adventices en végétation. Des essais sur le matériel végétal ont été conduits jusqu’en 2013. Tous les essais sont réalisés en réseau chez les producteurs dans les Landes.
Le pôle est piloté par un binôme composé d'un professionnel, Christophe Paillaugue, producteur d'asperge à Boos (40) et d'une ingénieure référente pour l'asperge, Maurane Pagniez
Pour plus d'informations, merci de contacter :
Maurane Pagniez
06 88 08 70 34